1. Clique sur les objets du décor pour tout connaître du manchot.
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Voici un oiseau venu du grand froid du pôle Sud, car c’est bien un oiseau malgré son allure un peu pataude. Animal protégé, il cache de nombreuses particularités. Pour tout connaître, clique sur les objets du laboratoire.
Clique sur le manchot et son petit pour découvrir leurs particularités.
Le manchot est un oiseau un peu particulier, car il ne peut absolument pas voler. En revanche, cΓÇÖest un champion en natation. Ses ailes lui servent de nageoires, et ses pattes de gouvernail. Sous lΓÇÖeau, il ferme son bec et ses narines, mais il garde les yeux ouverts. Il est remarquablement agile et rapide dans lΓÇÖeau, une vraie torpille !
Eh oui, ce sont bien des plumes qui recouvrent son corps. Elles sont courtes et rigides et assurent une bonne pénétration dans l’eau. Son plumage est gris foncé sur le dos et blanc sur le ventre. La tête est noire, avec deux taches jaune orangé sur les côtés.
Dans le milieu où il vit, il vaut mieux que le manchot se protège bien du froid. Pour cela, ses plumes l’isolent à 80 %, et une épaisse couche de graisse, située juste sous la peau, s’occupe du reste. Il faut bien cela pour assurer le long jeûne des périodes de reproduction dans le vent glacé de l’Antarctique.
Pendant les tempêtes, les manchots empereurs se protègent mutuellement en se regroupant en « tortue ». Pour économiser le plus d’énergie, ils se serrent les uns contre les autres de façon très dense. On trouve ainsi huit à dix manchots au m2. Attention, il ne faut pas être claustrophobe !
Ils ne présentent alors au vent froid que le haut de leur dos, limitant ainsi les pertes de chaleur. Les membres de la colonie changent régulièrement de place dans la « tortue » pour que ceux qui sont situés à la périphérie, donc plus exposés, soient relayés par ceux du centre, mieux protégés.
La femelle pond son œuf unique en plein milieu de l’hiver. Il fait alors —62 °C. Elle le transmet au mâle et part alors se nourrir en mer après presque deux mois de jeûne. Le père le couve environ 62 jours et s’abstient de manger pendant quatre mois. Il perd alors la moitié de son poids. N’ayant pas de nid, l’œuf est posé sur les pattes du père, protégé par un repli de peau nue du ventre appelé aussi poche incubatrice.
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L’œuf est alors bien au chaud à une température optimale de 35 °C. Le poussin éclôt au milieu de l’hiver austral, c’est-à-dire vers juillet. Il reste sur les pattes de ses parents, sous la poche incubatrice. Il porte un épais duvet gris clair. Sa tête est noire avec un masque blanc autour des yeux.
Sa taille ? Eh bien, il peut atteindre jusqu’à 1,20 m debout. Avec cette hauteur, c’est le plus grand de tous les manchots. Ses petites ailes, ou ailerons, mesurent environ 35 cm, et son bec, fin et courbé, fait à peu près 10 cm.
Et si tu pesais le manchot empereur ?
Son poids est très variable. En moyenne, un peu moins de 30 kg, mais selon la période de l’année, il oscille entre 20 et 40 kg. Tu ne percevras pas forcément de différence entre les mâles et les femelles, pourtant celles-ci sont un peu plus minces que les mâles.
Chant du manchot
Le manchot appartient à la famille des sphéniscidés, voulant dire « en forme de coin ». C’est une allusion à la forme pointue de leurs ailerons. Il existe 17 espèces de sphénisciformes, appelés aussi manchots. Elles sont toutes réparties dans les eaux froides de l’hémisphère sud et ont en commun leur incapacité au vol aérien.
Pour lui, seuls les produits de la mer sont bons. De décembre à février, il chasse en mer afin de reconstituer ses réserves, car il jeûne durant les périodes passées à terre. Il pêche du krill (de petits crustacés), des poissons et des calmars qu’il attrape dans son bec très coupant dans les profondeurs de l’océan. Il plonge en moyenne à 200-250 m, mais il peut aller jusqu’à 500 m. Pas mal, non ?
Cet oiseau vit le long des côtes de l’Antarctique et dans les mers environnantes. On ne le trouve que dans les eaux froides de l’hémisphère sud contrairement aux pingouins qui vivent dans l’hémisphère nord. Le nombre total des manchots empereurs dépasserait les 400 000 individus, répartis en une trentaine de colonies.
Avec ses petites pattes palmées et son corps assez massif, le manchot a deux solutions pour se déplacer. Il peut avancer en marchant debout sur ses pattes, mais il est assez lent et ne dépasse pas les 5 km/h. En plus, il fait des pauses fréquentes.
Ou il peut glisser sur le ventre, on appelle ça le « tobogganing ». Il réalise alors des pointes à 8 km/h en s’aidant de ses ailes et de ses pattes pour se propulser sur la glace.
Voici la carte d’identité du manchot empereur. Pour l’imprimer, clique sur le bouton dans le bandeau.